La version de votre navigateur est obsolète. Nous vous recommandons vivement d'actualiser votre navigateur vers la dernière version.

 Les besoins affectifs durant l'enfance pour le développement d’une personnalité saine

 

Pour se développer en un adulte avec une personnalité saine et équilibrée, un enfant a besoin que son milieu lui offre les conditions suffisantes à son épanouissement.  Il n’est pas nécessaire que tout se passe parfaitement bien mais il est nécessaire que les conditions soient suffisamment bonnes.

Ce qui suit est un résumé décrivant cinq domaines majeurs, contribuant au développement psychologique d’un enfant.

 

1)       Se sentir en sécurité

 Afin de bien se développer, un enfant a besoin de vivre dans une atmosphère détendue où il se sent en sécurité.  Il est essentiel, qu’il soit dans un milieu stable et rassurant où ses parents (ou ceux qui s’occupent de lui) sont disponibles tant physiquement que psychologiquement. 

 

Le milieu peut être insécurisant de diverses façons telles : l’enfant se fait maltraiter, abuser, se fait menacer d’abandon ou apprend, par les circonstances, qu’il peut perdre un être chère de façon imprévisible (ex. : décès dans la famille proche).  Les parents peuvent ne pas être disponibles psychologiquement (ex. : un parent alcoolique qui devient violent verbalement ou physiquement lorsqu’en boisson; un parent ayant des problèmes importants de santé mentale ou physique).  Dans de telles  circonstances, l’enfant dépense énormément d’énergie à s’inquiéter, à chercher des moyens de se protéger; il ne lui reste plus d’énergie ni de temps ni de lieux pour apprendre et pour s’épanouir.  De plus, dans des milieux de violence, de négligence ou d’imprévisibilité, l’enfant apprend que la vie est instable et qu’il ne peut pas compter sur les autres (par leur présence, leur affection, leur soutien etc..).

 

L’enfant trouve, selon son tempérament et les circonstances de sa vie, diverses stratégies pour faire face à cette insécurité.  Stratégies qu’il garde étant adulte et qui lui causent du tord dans ses relations interpersonnelles.  Il aura tendance :

 

  • À être très sensible au rejet, à l’abandon au moindre geste et fait de ses proches (ex. : jalousie excessive, désespoir lors des ruptures ou de désaccords avec les proches).
  • À être méfiant des autres et s’éloigner des relations interpersonnelles.
  • À craindre qu’une catastrophe est imminente, qu’il peut perdre ses proches à n’importe quel moment, qu’il peut être abandonné à tout moment et que ce sera intolérable.
  • À craindre la solitude, à se sentir impuissant et victime, à ressentir une anxiété de base toujours présente.
  • À s’habituer à l’instabilité, à la violence et à être attiré, sans s’en rendre compte, par des personnes et des milieux fournissant cette même instabilité.

                                                                                                                                                           

2) Se sentir aimé, respecté et compris

Une fois la sécurité de base assurée, l’enfant a besoin de sentir aimé, respecté et compris.  Par exemple, que ses parents lui donnent de l’affection, en le serrant dans leurs bras, en lui disant qu’ils l’aiment.  Aussi, qu’ils soient attentionnés à ses besoins, qu’ils accordent de l’importance à ce qu’il vit et ressent, qu’ils comprennent ses émotions et qu’ils l’aident à les comprendre et à les exprimer adéquatement.

 

Le milieu peut être défaillant à ce niveau de diverses façons telles : on s’occupe peu ou pas de l’enfant;  les besoins des adultes passent en premier; on ne comprend pas ses émotions, on les ridiculise ou tout simplement on ne s’y intéresse pas; on ne lui donne pas le droit de se sentir triste ou d’avoir peur.  Un enfant peut aussi ne pas se sentir aimé de ses parents, ne pas s’être senti désiré ou avoir l’impression d’avoir déçu les attentes de ses parents.

 

Dans ces contextes, l’enfant peut développer un sentiment de ne pas être à la hauteur, un sentiment d’infériorité (« ils ne m’ont pas aimé, ne se sont pas intéressés à moi car je ne suis pas assez bon »).  Il peut développer la croyance que personne ne pourra l’aimer vraiment, pas si on le connaissait en profondeur. 

 

Une fois adulte, selon son tempérament et les circonstances de sa vie, il peut développer une image de soi et des types de relations interpersonnelles qui lui causent du tord.  Il aura tendance à :

 

  • À ressentir un vide intérieur, un manque affectif.
  • À développer des relations de dépendance affective où il a besoin de l’autre comme de l’oxygène sinon il se sent désemparé, sans identité, sans sens à sa vie.
  • À sacrifier ses besoins pour se faire aimer, à se soumettre aux autres et à attirer des personnes profitant de sa générosité.  À la longue, il peut développer de l’amertume envers les autres, car les relations ne sont pas équitables, et il aura tendance à être anxieux et déprimé.
  • (Ou au contraire) À se tenir à distance des autres, être solitaire ou entretenir des relations superficielles où il ne permet pas vraiment aux autres de le connaître profondément.

                                               

3) Recevoir du support et de l’encouragement pour développer son autonomie

 Un enfant a besoin d’aide des adultes l’entourant pour subvenir à ses besoins; Plus il grandit, plus il développe ses capacités à s’occuper de lui.  Pour cela, il a besoin qu’on lui donne l’espace et le temps pour apprendre à faire les choses et à acquérir de nouvelles habiletés. Cela implique que les adultes soient patients (ex. : attendre que l’enfant s’habille par lui même et que cela prenne du temps) et qu’ils acceptent que ce ne sera pas bien fait, qu’il fera des gaffes.  En sachant bien doser quand aider l’enfant et quand le laisser se débrouiller seul, en étant patient et en renforçant ses efforts, l’adulte favorise et encourage l’enfant à continuer à essayer de pratiquer de nouvelles habiletés jusqu’à ce qu’il y devienne bon.  Cette attitude favorise le développement de l’autonomie et de la confiance en soi.  Cet enfant deviendra un adulte qui se donne le temps d’apprendre, sans la pression d’être parfait, qui se sent en mesure de se débrouiller tout seul et qui a des objectifs et une identité propre à lui.

 

L’enfant qui est surprotégé par ses parents, à qui on donne le message que le monde extérieur est plein de menaces et de dangers, développe des craintes face à ses capacités de gérer le monde extérieur, en plus de percevoir le monde externe comme étant extrêmement dangereux.  Une fois adulte, il aura tendance :

 

  • À être craintif et anxieux du monde extérieur, des situations non familières.
  • À développer diverses phobies telles la peur des maladies, de conduire, d’aller dans des endroits inconnus ou éloignés de sa zone de confort familière, de voyager, de prendre l’avion, les ponts, etc. 
  • Le même impact peut aussi découler dans des contextes de dangers réels, tel durant les guerres, ou dans un contexte de violence entre groupes, tels les motards, la mafia, etc.

Certains parents font les choses à la place de l’enfant, soit pour l’aider, pour aller plus vite (ex. : le parent est impatient) ou pour que tout soit fait parfaitement, à leur manière.  Dans ces cas, l’enfant n’a pas l’occasion, de développer ses compétences et finit par être moins bon que ses paires dans les faits; par manque de pratique, il prend du retard et cela a un impact sur son estime de soi et sur sa  motivation à entreprendre les choses par lui-même.  Les mêmes conséquences ont lieu lorsque le parent refait les choses après l’enfant, cela donne le message à l’enfant qu’il n’est pas assez bon, il se sent rabaissé et cela mine sa confiance en lui.  En tant qu’adulte, il aura tendance :

 

  • À ne pas avoir confiance en ses capacités.
  • À avoir de la difficulté à se débrouiller seul et à choisir des partenaires qui vont tout prendre en charge, dont il risque de devenir très dépendant et perdu sans eux, ce qui génère beaucoup d’anxiété et la peur de l’abandon (vu qu’il se sent incapable de se débrouiller seul).

Il en est de même pour l’enfant qui fait face à de multiples critiques à la moindre erreur face à un parent exigeant qui place la barre trop haute pour l’âge de l’enfant ou pour ses capacités.  L’enfant apprend qu’il faut faire les choses à la perfection dès la première fois et ne développe pas la notion qu’apprendre prend du temps et qu’on a droit à être imparfait.  Cela lui donne le sentiment profond qu’il n’est pas à la hauteur.  Une fois adulte, il aura tendance :

 

  • À ne pas avoir confiance en ses capacités, à ne pas accepter les échecs.
  • À avoir des difficultés à persévérer dans ses projets, à remettre à plus tard (car la crainte de mal faire le paralyse).
  • À avoir de la difficulté à accepter les critiques, ou même il pourrait percevoir des critiques là où il n’y en a pas.
  • À devenir très exigeant envers lui ou les autres, à ne jamais être satisfait de lui ou de ses accomplissements, car il a l’idée que ce n’est jamais assez bon.

                                                                                                                            

4) Encouragement à exprimer ses besoins et ses émotions

 L’enfant, comme tout être, a des besoins physiques (ex. : manger, dormir) et affectifs (ex. : recevoir des câlins) qui lui indiquent ce qui est nécessaire à sa survie mais aussi à sa satisfaction, son bonheur.  L’adulte qui aide l’enfant à reconnaître ce dont il a besoin, et à adopter une attitude proactive pour aller chercher ce dont il a besoin, lui apprend deux choses : que ses besoins sont importants, et qu’il a la clé (la responsabilité et le pouvoir) pour s’assurer que ses besoins sont comblés dans la mesure du possible.  L’enfant apprend à reconnaître ses différentes émotions, à les nommer et à les démêler (ex. : tristesse, colère, peur).  En prenant conscience de ce qui le rend heureux et ce qui l’attriste, il peut ainsi faire des choix dans sa vie qui vont de paires avec ses besoins, sa personnalité, etc.  Il apprend aussi à se calmer quand il est anxieux ou en colère et à se consoler lorsqu’il est triste.

 

Un enfant à qui on n’a pas appris à reconnaître ses émotions et ses besoins, n’aura pas conscience des raisons de ses frustrations et de ses peines; il ne sera pas bien outillé pour régler les désagréments au fur et à mesure.  Il aura tendance une fois adulte :

 

  • À nier ses émotions et ses besoins, à les tasser et à faire des choix guidés par le rationnel : ce qu’il est supposé faire et non ce qui lui ferait vraiment du bien.   Ainsi, lorsqu’il est malheureux, il ne comprendra pas pourquoi, car selon lui, il a tout pour être heureux.  
  • À avoir des réactions intenses sans en comprendre les raisons (ou même ses réactions peuvent lui sembler illogiques).
  • À accumuler des frustrations ou de la tristesse et puis la soupape explose plus tard, ce qui rend plus difficile de faire le lien entre les événements qui n’ont pas fait son affaire et ses réactions.

 

Lorsqu’on invalide les émotions d’un enfant, en lui disant « c’est ridicule de pleurer pour ça, voyons! », en ne lui donnant pas le droit à ses peurs, ses peines et ses frustrations, l’enfant met en doute ses intuitions et ne sait plus comment réagir, ni ce qu’il est supposé ressentir.  Aussi, il apprend à étouffer ses émotions. Ainsi, en tant qu’adulte il aura tendance :

 

  • À ne pas se fier à ses intuitions.  Il  perd contact avec une partie de lui, la boussole qui lui dit si une personne est compatible avec lui, si une situation est dangereuse, etc. 
  • À être inhibé, avec peu de spontanéité et de joie de vivre, à être sur le neutre.   
  • À se sentir coupable dès qu’une émotion est ressentie, et cela peut entraîner de l’anxiété, des attaques de panique, car il y a un conflit entre ce que la personne ressent au plus profond d’elle et ce qu’on lui a appris qu’elle avait droit de ressentir. 

 

Évidemment un enfant a aussi besoin d’apprendre à contenir et à bien diriger et exprimer ses émotions.  Il doit apprendre que reconnaître une émotion ne veut pas dire l’exprimer en action (ex. : tout casser car on est fâché) et qu’on ne peut pas toujours avoir ce qu’on désire.

 

Lorsqu’on amène l’enfant à ne pas s’occuper de ses besoins (ex. : à ne pas leur accorder de l’importance), mais plutôt à toujours mettre en priorité les besoins des autres (ex. : l’enfant prend le rôle de parent), il s’habitue à écouter les autres, à les supporter, jusqu’à se sur-responsabiliser du bonheur des autres et se culpabiliser de s’occuper de lui-même.  Une fois adulte, il aura tendance:

 

  • À sacrifier ses besoins pour les autres, avec une amertume grandissante au fils des années et, souvent, avec une colère étouffée derrière de l’anxiété, de la dépression ou des symptômes physiques.
  • À vivre un conflit interne entre s’occuper de ses besoins (générant de la culpabilité) et de ceux des autres (procurant une certaine satisfaction et fierté).

                                                                                                                                                                                                                            

5) Un bon encadrement

 Un enfant a besoin de consignes claires de ce qu’il peut faire, ce qui est interdit, peu souhaitable et de leurs conséquences.  Il a besoin d’avoir des repères clairs et stables.  Il est aussi important qu’il y ait une logique dans les actions posées par l’adulte et que l’enfant sache ce qu’il a à faire pour plaire ou déplaire. Il doit aussi être au courant des conséquences de ses actions avant d’agir.  Dans un contexte où les consignes sont claires, où l’enfant connait les actions qui sont appréciées et celles qui ne le sont pas, il peut développer son sens éthique, des responsabilités et de l’organisation.

 

C’est aussi important pour un enfant, d’avoir une routine car elle sert de repère et aide aussi à l’apprentissage de l’organisation (du temps par exemple).  L’adulte établit une routine qui convient à la famille : par exemple, la journée débute avec la même séquence (brossage des dents, déjeuner, habillement).  Ainsi,  l’enfant a des repères sur ce qui suit dans une journée, cela l’aide aussi à prévoir et le sécurise.  Il est utile d’avoir aussi des exceptions de temps à autre (ex. : temps des fêtes) pour développer sa flexibilité face aux nouvelles situations.

 

Lorsqu’on parle d’encadrement, on parle aussi d’apprendre à l’enfant à tolérer de ne pas avoir ce qu’il veut tout de suite ni tout le temps. L’adulte a la responsabilité d’entraîner l’enfant à faire face aux frustrations de la vie, à trouver des stratégies pour y faire face; d’autres fois, il doit lui enseigner à faire des efforts pour obtenir ce qu’il veut, à accepter que dans certaines conditions, même en faisant des efforts, on n’obtient pas ce qu’on désire.

 

Des parents trop autoritaires, trop rigides dans leurs règlements, étouffent la spontanéité et sapent l’estime de soi de l’enfant car elle ne lui donne pas l’opportunité de montrer qu’il peut être responsable.  Cela pourrait avoir comme effet de rendre l’enfant anxieux.  Cette rigidité peut se manifester dans leur horaire quotidien, dans l’évitement de tout imprévisibilité (tout est prévu à l’avance), dans une inflexibilité (aucune exception possible), dans l’application trop sévère des conséquences. 

 

Dans ces contextes, et selon le tempérament de l’enfant, une fois adulte, il aura tendance :

 

  • À avoir besoin de tout contrôler pour diminuer son anxiété, de s’assurer que les choses soient prévisibles, car il  n’a pas été habitué à ce qu’il y  ait des exceptions, une bonne dose d’imprévisibilité.  À avoir besoin d’une routine pour se sécuriser. 
  • À être, lui aussi, très rigide dans ses conceptions du monde et des autres (ex. : du bien et du mal).
  • À réagir, à l’opposé, une fois sa liberté acquise, il va dans les excès, contre les règles sociales ou éthiques, fait tout ce qui lui a été interdit. 
  • À devenir très dépendant de quelqu’un qui structure sa vie :
    • cela peut avoir une influence dans le choix d’un métier (ex. : a besoin de structure dans des milieux encadrants comme dans l’armée).
    • ou cela se manifestera au niveau des relations amoureuses, avec le besoin de quelqu’un qui le prenne en charge, organise sa vie, assume  (ou partage) les responsabilités.

 

Des parents n’offrant pas ou peu de cadre à leur enfant, vont amener l’enfant à vivre beaucoup d’insécurité, car tout est permis, il n’y a aucune conséquence à ce qu’il fait.  Il ne sait plus ce qui est correcte ou pas.  Il peut aussi se sentir négligé, percevant qu’on ne s’occupe pas de lui, car il n’est pas important ou car on ne l’aime pas.  De plus, l’enfant n’apprend pas à respecter l’autorité, à respecter un cadre de discipline (ex. : pourrait avoir de la difficulté à l’école ou au travail).  Durant l’enfance et à l’âge adulte, il aura tendance :

 

  • À développer le sentiment que tout lui est du, que les autres sont à son service, et ainsi devenir colérique, facilement impatient, impulsif (voulant tout avoir tout de suite).  
  • À avoir des difficultés à atteindre ses objectifs professionnels (terminer des études etc.), car il n’a pas développé sa persévérance (faire des efforts et atteindre des résultats plus tard).
  • À avoir des difficultés dans ses relations interpersonnelles, étant très centré sur ses besoins, les conflits avec les autres seraient fréquents.
  • (ou au contraire) À développer le besoin inverse que tout soit prévisible, encadré, structuré, sous contrôle pour calmer ses insécurités et la crainte du chaos et du vide.

 

Lorsque les règles et les conséquences changent d’un jour à l’autre (ex. : parents punissent des comportements certains jours mais les tolèrent d’autres jours; parents passent de pas d’encadrement à trop de sévérité selon son humeur du jour; parent qui a de la difficulté à mettre ses limites, accumule les frustrations puis explose, devient trop sévère), l’enfant n’a pas plus aucun repère.  Il peut devenir très anxieux, marcher sur des œufs, ne plus faire de liens entre ses gestes et les conséquences ou ne plus savoir comment agir.  Afin de se protéger (de se faire crier après, critiquer, réprimander, humilier ou violenter), il peut essayer de se faire tout petit, en étant tout le temps hyper-vigilent, sous alerte, scrutant les moindres gestes de ses parents pour voir de quel humeur ils sont.  D’autres enfants, vont au contraire devenir très turbulents, n’écoutant plus les consignes, ne prenant pas le parent au sérieux car il n’est pas constant, le parent perd de la crédibilité aux yeux de l’enfant. Certains enfants vont même tester le parent, voir jusqu’où vont ses limites, sa tolérance; ils cherchent à faire réagir le parent et lorsque ce dernier réagit en se choquant par exemple, ça devient une preuve que le parent l’aime; on tombe ainsi dans un cercle vicieux assez éprouvant pour les parents et insécurisant pour les enfants. En tant qu’adulte, il aura tendance selon son tempérament et les circonstances de sa vie:

 

  • À être anxieux, craintif des autres, percevant les autres comme étant imprévisibles.
  • À ne pas savoir comment il doit se comporter, à être caméléon (adapter ses comportements selon la personne devant qui il est).
  • À développer une carapace menaçante afin qu’on le laisse tranquille.
  • À adopter des comportements de délinquances, défiant l’autorité et ce qu’elle représente (ses valeurs morales par exemple).

 

 

© copyright (2009) Joêlle Sayegh, Ph.D., psychologue

 ________________________________________________________________________________

Dre Joêlle Sayegh, Psychologue rive-sud à Saint-Bruno-de-Montarville

A proximité de Sainte-Julie, Boucherville, Saint-Basile, Brossard, Saint-Lambert, Longueuil, Sainte-Hyacinthe, St-Jean, Montréal

 

 

 

Partager via un média social